Il faut bien le reconnaître, je commençais à croire que jamais je n’arriverai à monter sur ce gros tas de cailloux au milieu de la flotte…Au début, en jeune savoyard fraichement revenu des Himalayas que j’étais, je m’étais dis que j’allais me faire ça tranquille tout seul un beau jour. C’était quand même as une grosse colline qui allait me narguer, non ? Mais voilà, ça ne marche pas comme ça ici. On ne monte pas au pic sans un guide, c’est comme ça et pas autrement. D’autant plus que vu la forme du cône, une petite erreur d’orientation au sommet vous fait arriver bien loin du point visé à la descente. Alors une fois le guide trouvé, il ne restait plus qu’à trouver le jour. Et mercredi dernier, ça a été le jour. Beau temps, bien qu’un peu venté au début, mais rien de bien méchant.
Au programme donc une belle rando de quand même 2000m de dénivelée positive, et à priori à peu près autant en négatif. Ce qui nous amène à 5h de montée, je vous avouerais que sur la fin, les cuisses commençaient à chauffer, faut le reconnaître. Mais l’ascension vaut le coup, largement le coup même ! D’en haut, malgré les nuages un peu accrochés au relief, la vue est assez troublante : que du bleu, l’océan et le ciel, et…rien. Si, Nightingale et Inaccessible les 2 îles voisines, mais sinon rien. Panorama assez similaire à celui en avion quand on traverse l’Atlantique finalement. La mare logée dans le creux du cratère ajoute un petit côté magique à l’ensemble : elle est en forme de cœur, mignon tout plein, parfait pour les lovers !
La descente a été expédiée en 2 heures, grâce à la fameuse technique de la ramasse et de la course comme des demeurés dans les talus. Mais le plus dur physiquement nous attendait au village : voilà, on ne revient pas du pic comme ça en disant « bon merci c’était sympa, à plus les gars! » ni même avec le typique « all right, catch you later buddy ». Non non non, ça serait trop facile, on pourrait récupérer ! Il faut arroser cette victoire sur la dénivelée comme il se doit, en hommes. Mais le gros souci ici, c’est que quand on commence un pack de bière, apparemment on ne peut pas s’en aller avant qu’il soit terminé. Ce n’est pas convenable, et ça mettrait mal à l’aise ses hôtes. Impensable. Donc, en digne représentant de notre beau pays, j’ai commencé par 1l/personne chez Jason (un tristanais de 15 ans, première au pic). Rafraichissant. On enchaine directement chez Martin (le guide), la même ration pour ne pas être en reste. Tout en sachant très bien que manger serait tricher. Rendez-vous est pris au pub pour la soirée, pour finir les choses dans les règles de l’art. C’est chose faite, et croyez moi, le réveil le lendemain a été délicat, tant pour les jambes que pour la tête !
I was starting to consider that I would never have the chance to make my way to the
Anyway, thanks very much Martin for this great day!
5 comments:
Hi Dude!
It seems that you just enjoyed what some people call 'lapining'. If you look for this word on the Internet - I really like this video: http://www.youtube.com/watch?v=tVe4Pg3z0yA - you'll find out that this insane activity is very popular in Moselle. There's even a French guy who became the fastest man on earth 100m in 9.08s running down a 45º slope.
Wow quelle histoire !! Cho le coup du pack de bière chez chaque gars !!
En tout cas, merci pour les photos, y'a de l'ambiance sur ton "îlot" !!
Tu dois être un vrai scree beast now!
Bisous!!
Galinette of the Pacific ocean!
Bravo mon gros. T'as pas fait la descente en skis sinon ?
Bisous.
ouais, moi la montagne, tout ça, même pas jaloux. Tu penses.
Encuuuuuuuuulé il s'est tapé la seule montagne inaccessible; où t'es quasi sûr que personne, jamais pourra dire :" Ouais Tristan peak, je l'ai fait, un peu easy, parfait pour quand tu débutes. Même qu'on est sorti ensemble après."
Vil scarabée, tu me fais mais alors, même pas envie !
Bravo !!! Tu l'as fait !!
haaaa... j'avais peur que tu n'aies jamais l'occasion... c'est top !
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